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Edito
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Ces dernières semaines, l’association n'a cessé de bouillonner de la volonté de faire ensemble, de faire connaitre, de partager… avec au menu, assemblée générale, voyage, sortie de la revue « de fil en aiguille » n°42, conférence sur le thème des femmes dans l'histoire industrielle choletaise... C’est cette richesse qui fait le ciment d’une association et dont vous découvrez le détail dans votre navette...
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Fileuses, Ourdisseuses, Piqueuses, blanchisseuses, dévideuses, ajoureuses, tireuses, brodeuses... et femmes de tisserands, parfois elles-mêmes tisserandes, les femmes ont de tout temps investi tous les métiers de l'activité industrielle du Choletais. Travaillant souvent à domicile, elles étaient rémunérées à la pièce. Lorsque les métiers à tisser à bras, en cave, ont cédé la place aux métiers mécaniques, elles ont pris le chemin de l'usine. Elles ont aussi participé activement à l'émergence puis au développement de l'industrie de la chaussure dans les Mauges.
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Elles n'ont pas été cantonnées dans les seuls postes de production et certaines d'entre elles ont accédé à des fonction importantes. Et cela dès le XVIIIème siècle, à l'instar de Marie-Anne AYRAULT, propulsée à la tête du bureau des marques de Cholet, véritable gendarme de notre activité textile.
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Ce sont ces femmes qu'il vous est proposé de découvrir au fil des articles de cette passionnante revue n°42!
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Musée du Textile et de Mode
Assemblée Générale
du samedi 14 avril
A l'ordre du jour, outre le rapport moral et financier, le rapport d'orientation et le renouvellement partiel du conseil d'administration, la revue "De Fil en Aiguille n°42" a été présentée et
Sylvie Bossy-Guerin est intervenue autour du thème :
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le rôle des femmes
dans l’industrie textile choletaise
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pendant la première guerre mondiale
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Courrier de l'Ouest, samedi 21 avril 2018
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Découvertes inédites...
lors d'un voyage en Maine-et-Loire... le 23 avril
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Ce lundi 23 avril, le car Richou, avec un très léger retard, roule à destination de Saint-Paul-du-Bois, empruntant les petites routes de campagne via Yzernay.
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A son bord quelques 36 participants, des habitués pour la plupart ; à noter toutefois l'absence de Bérengère retenue au musée par sa charge de travail et sa conscience professionnelle.
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Avant un retour à Cholet pour 19 heures, une merveilleuse journée donc avec une météo des plus clémentes ayant permis de partager la traditionnelle brioche en extérieur au château de Maupassant.
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Un voyage ponctué de trois visites et de découvertes aussi passionnantes que variées, deux ayant trait au textile : les costumes de théâtre à Saint-Paul-du-Bois et les épaulettes Froga à La Plaine. Pour la troisième, la restauration du château de Maupassant à Vihiers permet d'apprécier le travail remarquable d'une association de bénévoles.
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L'accueil chaleureux réservé au groupe et l'implication des intervenants sur les trois sites méritent d'être soulignés, sans oublier qu'un agréable entracte fut proposé au restaurant éponyme de Saint-Paul-du-Bois.
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Horaires d'ouverture et tarifs
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du Musée du Textile et de la Mode
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Agenda
Au Musée du Textile et de la Mode et au Musée d'Art et d'Histoire
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- du samedi 19 mai au 18 novembre: exposition "Itinéraires d'enfances", un même thème proposé par les deux musées de Cholet avec une déclinaison spécifique dans chacun des deux sites... l'exposition propose une traversée dans le temps, de l'Antiquité à nos jours, grâce à une sélection de témoignages, d'objets et d'images diversifiés particulièrement éclairants. A ne pas rater! Au Musée du Textile et de la Mode
- samedi 19 mai : Nuit des Musées visite de l'exposition "Itinéraires
d'enfances" à 19h30, 21h et 22h30
- samedi 19 mai : Nuit des Musées visite de l'exposition "de la fibre au
vêtement, l'histoire d'un territoire"
à 20h et 22h : entrée gratuite A noter Les musées seront ouverts les :
mardi 8 mai jeudi 10 mai et lundi 21 mai
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De l'origine des fibres textiles :
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Cette « soie artificielle » à base de cellulose et de collodion fut inventée en 1884 par les français Hilaire de Chardonnet et Auguste Delubac pour répondre à la demande de tissus semblables à la soie, mais plus économiques. Brevetée par Cross, Bevan & Beadle au Royaume-Uni, en 1892, la viscose connut en une dizaine d’années un développement fulgurant dès le début du XXème siècle. En 1920, six pays en produisent, dont les Etats-Unis et le Japon. D'un aspect brillant, elle est alors utilisée pour la fabrication de robes bon marché, de culottes, de combinaisons, de doublures ou de bas.
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Elle prit le nom de « rayonne » en 1924. Confortable, économique à la production, se teignant facilement, elle est présente dans tous les secteurs de l’habillement.
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Les premières versions à base de pulpe de bois n’étaient pas considérées comme une matière artificielle. Peu à peu, l’utilisation de l’acétate dans la fabrication de la « rayonne » permet de renforcer sa résistance et d'améliorer son usage. Après la crise de 1929, la rayonne trouve ses lettres de noblesse dans la fabrication de la lingerie.
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Après la viscose, les chercheurs essayèrent de créer des fibres totalement artificielles à partir de synthèse moléculaire, ce qu’ils réussirent et développèrent à partir de 1938.
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De nos jours, la viscose est toujours très utilisée en confection, imitant parfois les fibres naturelles telles que la laine, la soie, le lin ou le coton…
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Pour en savoir plus sur la viscose,
découvrez le Musée de la Viscose à Echirolles
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Boutique
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