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Lettre d’information n°4

Mars 2018

Edito

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Tissons des liens....
Compte-rendu de la rencontre de l'atelier
sur les sociétés de secours mutuels

Banière St Christophe
Le 18 novembre 2017, le premier thème abordé lors de la rencontre "Tissons des liens" portait sur Les Sociétés de Secours Mutuels du Choletais. Il était présenté par Jean Maillard. Une douzaine de personnes y participaient : individuels, membres d’associations d’histoire locale, président de la mutuelle La Choletaise, etc.
Un document/support était remis à tous. La mutuelle La Choletaise offrait l’ouvrage « Rue de la Mutualité. »
Les buts de l’atelier étaient multiples :
- Montrer l’importance du mouvement mutualiste dans le Choletais, entendu comme l’espace comprenant l’arrondissement de Cholet, les cantons de Mauléon (79) et Mortagne-sur-Sèvre (85). Pour la période 1850-1900, une commune sur deux possède une mutuelle. Et les effectifs sont loin d’être négligeables. La mutualité touche tous les milieux (agriculture, industrie, commerce, écoles, anciens combattants, etc.) ; elle a des liens étroits avec les paroisses ou les communes. Malgré cela, son oubli est quasi-total des études locales, des mémoires. Le temps a passé. L’Etat-Providence (Assurances Sociales 1928, Sécurité Sociale 1945, etc.) a « gommé » ce passé. Et pourtant, les mutuelles demeurent d’actualité.

- Expliquer le fonctionnement simple des premières mutuelles sur le modèle de la « boîte à sucre » Dans cette boîte, entrent des « cotisations » et d’autres recettes, et en sortent des « secours » Au cours du temps, recettes et dépenses se sont transformées mais la solidarité et les débats sur l’équilibre cotisations/secours demeurent. La mutuelle représente une amélioration extraordinaire de la vie des mutualistes, un apprentissage de la démocratie et de la responsabilité.

- Montrer les « traces » de leurs activités :
  • documents écrits : statuts, comptes, liste de membres, livret de sociétaire, assemblée générale, nécrologie, articles de presse, etc.
  • autres documents : photographies d’assemblée générale, de banquets, de défilés et processions, médailles, plaques de cimetière, et surtout bannières et drapeaux qui méritent une approche spécifique, etc.
- Insister sur la nécessité d’élargir au delà du cadre local (législation, politiques municipales et départementales, concentration, etc.) pour comprendre le foisonnement et les transformations des mutuelles.

Pour la plupart, les participants ont « découvert » un monde très proche, très riche mais ignoré. Passé leur étonnement, ils se sont beaucoup interrogés sur cet oubli. La bienveillance ne laisse pas de traces. Et c’est dommage ! Des participants envisagent de faire un « recensement » de ces traces ténues dans leurs communes avec une possibilité de mise en commun des travaux, des résultats, sous des formes à définir en fonction des trouvailles faites. Un inventaire des objets, particulièrement bannières et drapeaux, serait projeté. Une rencontre est envisagée en mars 2018.

Jean Maillard
Document1

Agenda

Au Musée du Textile et de la Mode
  • Jeudi 22 février : Conseil d’Administration
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Animations Vacances :
Mardi 27 février : Muséo Chrono à partir de 12 ans (sur réservation)
Jeudi 1 mars : Visite Mix'Ages "Pourquoi l'homme préhistorique ne porte pas de jean?" à partir de 7 ans (sur réservation)
Jeudi 8 mars à 10h30 :Visite Mix'Ages Livre à toucher de 3 à 6 ans (sur réservation)
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  • Samedi 24 mars de 14h à 17h : Le mouchoir toute une histoire, présentation de l'ESAT Arc en Ciel, et présentation des mouchoirs d’instruction militaire par Sylvie Mirailles
  • Samedi 14 avril de 14h à 17h : Assemblée Générale de notre association et sortie de notre revue de Fil en Aiguille n°42
  • Samedi 14 avril à 15h30 : Conférence "les femmes dans l'industrie textile pendant la 1ère guerre mondiale" par Sylvie Bossy-Guerin
  • Lundi 23 avril : Voyage de notre association (ouvert à tous)
Horaires d'ouverture et tarifs
du Musée du Textile et de la Mode
de Cholet
ici

Petite expression textile :

"filer un mauvais coton" : Il semble que l'origine de cette locution provient du cotonnier et daterait de 1846. A l'époque, lorsque la plante, vieille ou abîmée, donnait du coton de qualité médiocre, on disait qu'elle « jetait un vilain coton ». Cette même expression a été utilisée quelque temps plus tard dans le domaine du filage mécanique du coton. Le fil de coton provenant de machines usées n'était pas utilisé.
Par la suite, l’image du fil de coton emmêlé et de mauvaise qualité a donné naissance à l’expression « filer un vilain coton », qui s’est appliquée aux personnes malades ou âgées pour qui le fil symbolique de la vie semblait prêt à céder pour laisser place à la mort... Par extension, «vilain» a été remplacé par «mauvais» et l'expression s’est employée pour désigner le fait qu’une personne s'embarque dans une situation difficile qui risque inéluctablement de s’aggraver et dans laquelle elle risque sa réputation, ses finances ou ses biens matériels!
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